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Sucres, la grande intoxication

Sans doute cela ne vous a-t-il pas échappé, les révélations sur les méfaits du sucre dans le documentaire « Sucres et faux-sucres, la grande intoxication » diffusé le 07 décembre sur France 5 ont de quoi vous inciter à fuir ces douceurs pourtant réconfortantes.

Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, avec leur cortège traditionnel de chocolats, de desserts à foison et autres mets délicieux, la chaîne choisit de traiter des dangers à consommer du sucre. Gare à la culpabilité !



Le reportage accessible en replay dénonce les méfaits documentés d’une consommation importante de sucre et de produits sucrés sur la santé :

  • diabète,

  • surpoids, obésité

  • syndrome du « foie gras » ou stéatose hépatique baptisée NASH par les anglo-saxons...

Il y a de quoi effrayer 😱 les consommateurs lorsque Camille Dorioz, responsable des campagnes pour l’association Foodw​atch convertit les apports de sucre contenus dans les aliments de consommation courante (aliments ultra-transformés) en carreaux de sucre remplissant généreusement un saladier. Car en effet, beaucoup de ces produits alimentaires se retrouvent sur nos tables et contribuent à augmenter vos apports de sucre parfois là où vous ne vous y attendez pas : c’est le cas des charcuteries par exemple.

Faux sucres ou edulcorants

Le documentaire mène aussi l’enquête sur la déferlante des faux sucres ou edulcorants :

  • fructose, maltitol, sirop d'agave, sirop d'érable, stévia ou encore xylitol ou sucre de bouleau pour les édulcorants naturels

  • aspartame ou saccharine pour ce qui est des édulcorants artificiels.

Ces aliments au pouvoir sucrant intense apparaissent comme des alternatives plus saines au sucre dit saccharose comme en témoigne Chloé Saada pâtissière et adepte de ces "nouvelles" tendances. Ils présentent pourtant des risques de troubles digestifs.

Quel sucre choisir ?

Il faut aller jusqu’au bout de l’émission pour assister au débat entre les invités tels que Mathilde Touvier, directrice de l'équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle, INSERM, le Pr Gabriel Perlemuter, hépato-gastro-entérologue et le Dr Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste. Sur le plateau télé, les spécialistes s’accordent finalement à dire qu’il ne s’agit pas de créer la panique en renonçant fermement au sucre mais plutôt à privilégier une consommation de sucre « raisonnable » au sein d’une alimentation variée et de qualité, notamment en privilégiant les aliments peu transformés et plus bruts afin de mieux maîtriser sa consommation globale de sucre.

Compenser les écarts

J’abonde en ce sens que diaboliser un aliment « même non indispensable » à l’équilibre du corps peut conduire à des excès alimentaires car la restriction volontaire s’accompagne indéniablement d’une irrésistible attirance pour le produit rejeté. S’ensuit des risques de surconsommation. En revanche compenser ses « écarts » en évitant de manger sucré les jours suivants n’est pas l’option à recommander car elle conduit au piège inévitable du craquage à plus ou moins long terme 😣.

Pour preuve, lorsque le candidat à l’amaigrissement et atteint de diabète tente de lutter contre ses envies irrésistibles de chocolats et gâteaux par la seule voie de la volonté, les pulsions réfrénées reviennent aussi tôt en se traduisant par des crises alimentaires incontrôlables plus intenses et volumineuses qu’auparavant. Encouragé par les recommandations de son nutritionniste, le patient change d’attitude et met progressivement en pratique les outils de la pleine conscience. Les crises s’atténuent, l’addiction au comportement se calme, le changement d’habitudes peut alors s’inscrire dans la durée afin d’éviter les rechutes préjudiciables à la santé physique et morale. Attention il ne s'agit pas pour autant d'une nouvelle méthode miracle.

Pour agir efficacement sur sa santé

Correctement formuler son objectif est primordial : au lieu de cibler l’amaigrissement mieux vaut viser l’adoption de saines habitudes de vie associant alimentation (notion de choix d’aliments et comportement alimentaire) et activité physique (ce travail permet de revenir au poids naturel). Conseil pour la motivation : lire mon article "Du plaisir en bougeant".

C’est pourquoi si vous avez développé depuis plusieurs mois ou années un penchant envahissant pour le sucre il est encore temps de demander de l’aide pour prévenir des risques sur la santé au lieu de se lancer dans une nouvelle diète ou régime drastique dont les méfaits sont aujourd’hui documentés. C’est ainsi que Karine GRAVEL docteure en nutrition au Canada nous rappelle l’importance d’échapper à la culture des diètes ; elle animera prochainement une réflexion sur ce sujet en visioconférence (voir lien ci-dessous).

Modifier ses habitudes de vie globales notamment pour palier à des addictions alimentaires demande patience et motivation. L’aide d’un professionnel bien formé à ces problématiques se révèle être un moyen fiable afin d’être solidement guidé pour progresser pas à pas vers une gestion « saine » de sa santé et de son bien-être.

 

Prochains évènements : ☝ Réservez dès à présent votre place à l’atelier de « Dégustation guidée » d’un chocolat de Noël le samedi 29 janvier à 10h30 pour éveiller tous vos sens et développer un rapport paisible et positif avec votre corps et cet aliment souvent redouté car jugé grossissant.




Visioconférence "Réflexion autour de la culture des diètes" ,Karine GRAVEL, inscription et participation gratuite sur https://arrimageestrie.com/activites2/reflexions-pour-echapper-a-la-culture-des-dietes/?fbclid=IwAR0KzneLA_JMDFAd8a0fTy9qAdZ-KakVnNf1HkQWmBs4URWdV_hqg_Rk1Yk







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