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Photo du rédacteurAmandine Perrot

Je ne suis pas mes pensées : l'agent adoucissant

Remarquez comme votre tête vous parle sans cesse. Ce monologue "tellement habituel" peut passer complètement inaperçu, voir normal puisque l'immense majorité des gens fonctionne ainsi. Il s'agit plutôt d'un "dys"fonctionnement dans le sens où l'individu pensant n'est pas conscient qu'il pense. C'est alors qu'il fusionne avec ses pensées. Si ma tête me dit : "si tu manges de cet aliment tu vas grossir" et que cette pensée s'impose à mon esprit un peu comme un invité surprise alors j'agis comme si cette pensée devenait une vérité pour moi. Et le repas (puis les suivants) se transforment en une véritable angoisse... la pensée dominante "manger fait grossir" dirige chacune des prises alimentaires et conditionne l'état d'émotion dans lequel je me trouve.

Cet état subsiste tant que je considère que mes pensées sont des vérités. C'est comme porter une paire de lunettes avec des verres teintés depuis des années sans même sans rendre compte. Toutes les expériences, tout le vécu est filtré par ce biais alors faussé. Une distorsion apparaît : pensées, émotions et sensations, tout est vécu via ce filtre tant que la prise de conscience de cet écran ne se fait pas.

Pour se défaire de cet écran, un peu comme un brouillard épais dans le quel vous avancez, vous pouvez choisir de passer par une phase d'apprentissage au cours de laquelle vous entraînez délibérément votre esprit à remarquer une pensée comme une pensée. "Tiens, il y a cette pensée". Observez comme le simple fait de reconnaître cette pure vérité agit comme un agent adoucissant de votre expérience du moment. Quelque soit le contenu de la pensée, il s'agit de noter la pensée comme une pensée. Cette mise en perspective crée une ouverture, un espace où réside le calme et la paix.

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