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Qui suis-je ?

Un dimanche matin... dimanche dernier lors d'une séance méditative.

Il me vient : "Qui suis-je ?" … Au-delà des rôles que jouons tous - avec la conscience ou non de jouer - nous enfilons alternativement les costumes de notre profession, de partenaire, d l’ami(e), de parent, d’enfant, de la victime etc... Mais sommes-nous vraiment cela ? Et si chaque soir nous quittons ces rôles pour retrouver le sommeil, le repos, comment pouvons-nous être ces rôles ? Si nous étions réellement cela alors pourquoi les quitter l’espace d’une nuit ?

Finalement ces rôles, ces masques ne sont-ils pas comme des habits qu’on enfile le matin et que l’on quitte à la tombée du jour ? Observez comme les enfants se prêtent merveilleusement à ce jeu lors du défilé du carnaval.

Alors Que reste-t-il ?

De « Qui suis-je ? » la pensée me dirige vers « Que suis-je ? » A cet instant de méditation, je ressens profondément en moi que je ne suis pas la personne que je crois être et la quête d’identité autour de « Qui ? » semble comme s’élargir en devenant « Que ? ». Je ressens alors quelque chose d’impalpable, il n’y a plus de formes, plus de concepts comme quelque chose de très doux et si puissant à la fois, de bon, de chaleureux et très enveloppant. Je suis, vous êtes, nous sommes simplement cette présence dans l’instant, ce foyer de calme et de paix intérieur au-delà des remous de l’existence. Il y a cette présence, cette vie qui s’anime dans le corps et qui expérimente les courants de la vie telle qu’elle est, avec ses pics et ses douces ondulations. Se reconnecter à l’immensité de cette simple présence confère une autre saveur à l’existence. Il y a la vie qui se déroule, la vie que l’on joue et l’Etre que nous sommes et tout cela ne fait qu’un. Juste ce qui est... là .. à cet instant. De cette conscience d’unité jaillit un courant d’harmonie intérieur peu importe les circonstances, peu importe les rôles, peu importe, les formes… du corps.

Ceci est une invitation à sentir juste cet présence paisible que vous êtes, en toute simplicité, la vie s’occupe du reste.

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